L’humilité dans l’accompagnement professionnel

L’humilité est définie comme “un sentiment de sa propre insuffisance, qui pousse à réprimer tout mouvement d’orgueil”.

Cette valeur nous parle particulièrement au sein du Cercle bleu.


En effet, nous exerçons nos métiers en conscience de nos talents et missions, tout autant que de nos limites et points de vigilance. Ces derniers pourraient être, par exemple, des risques de confusion de métiers, ou encore des projections et lectures de pensées.

En s’appuyant sur nos savoirs, savoir-faire, savoir-être et codes déontologiques, notre accompagnement favorise la conscientisation, la responsabilisation et l’autonomie de nos clients.


L’un des piliers de notre pratique est ainsi la double posture, dite “basse” dans la relation et “haute”dans le cadre. Cela pourrait se résumer simplement de la manière suivante : “Nous ne savons pas à la place de nos clients. Nous ne voulons pas à leur place. Nous ne faisons pas à leur place”.


La puissance de notre exercice provient donc, en plus de notre expertise, d’autres postures et intentions.


En ce sens, l’humilité nous permet de :

  • ne pas nous mettre dans une position de sachant ou de sauveur,
  • agir en congruence,
  • utiliser pleinement le principe d’équifinalité,
  • recourir à la métacognition pour mieux utiliser notre intuition, le recadrage, la confrontation..,
  • être focalisés sur l’objectif et accueillir le moment présent,
  • nous remettre en question, progresser,
  • partager et co-construire…

L’humilité apparaît alors comme la qualité, la valeur nécessaire à l’accompagnant professionnel pour exprimer la “puissance” de sa pratique et incarner son rôle.